mercredi 28 juin: début des vacances. Nous prenons le train à Rennes à 6h00 pour atteindre Roissy Charles de Gaulle. Destination : notre deuxième pays… Cela fait maintenant 8 ans que nous n’avons pas foulé le sol canadien : il est plus que temps de revenir y faire un tour. Et c’est parti pour un petit vol…

Le ciel parisien est bien menaçant…

 

Mais, dès le plafond nuageux passé, c’est un beau ciel bleu qui nous attend. Ce voyage, tant attendu (8 ans, non mais, vous vous rendez compte, 8 ans !!!!….), commence bien…

Aujourd’hui, nous sommes à Ottawa. Nous voulons profiter de la capitale fédérale pour fêter le 150ème anniversaire de la création de la confédération canadienne. Pour ce deuxième petit déjeuner au pays, nous changeons totalement de registre et allons vers une entreprise canadienne incontournable : Tim Hortons.

Heu… la boite de beignes…

…la boite sans beigne (pas eu le temps de prendre une photo qu’il n’y avait plus rien !)

 

Heureusement qu’au jeu « dérrroule » le rebord (les canadiens comprendront) nous avons gagné un donut supplémentaire ! Guirec est volontaire pour aller le chercher (je me demande bien pourquoi ???…)

Celui-là, j’ai réussi à le photographier avant sa disparition mystérieuse…

Ah !!!!… je sais où disparaissent les beignes !!!!

Bon, rappelons le contexte : nous sommes à Ottawa pour profiter des célébrations entourant le 150ème anniversaire de la confédération canadienne. Alors, commençons par un symbole du Canada :

 

Vue sur l’arrière du parlement :

Nous voici sur la colline du parlement. Il pleut sur Ottawa…

Ottawa est habituellement une ville tranquille. Aujourd’hui, il y a foule. Et nous sommes tous :

Le pont de la confédération :

 

 

Le musée canadien de l’histoire :

Un jeune canadien, fier de sa nationalité :

Mais continuons notre chronique gastronomique. Au souper : la fameuse poutine ! Ici en version du général Tao (poulet caramélisé). C’est léger, léger, léger…

Anne a préféré une petite salade… avec quelques frites tout de même… (faut pas abuser non plus !)

 

 

 

1er juillet : c’est la fête nationale !

Il pleut à boire debout sur Ottawa !

Nous décidons donc de visiter le musé canadien de l’histoire : j’avoue que c’est un de mes musées préférés, notamment pour son superbe pôle totémique. Aujourd’hui, c’est l’inauguration de la nouvelle salle de l’histoire du Canada : la police montée est au garde-à-vous :

Les animations sont au top :

Et les petit fours sont aux couleurs du Canada :

 

Mais je ne regarderai plus jamais ma main droite de la même façon… après les danses et les chants de différents groupes ethniques, nous avons la surprise d’apprendre l’arrivée du Prince de Galles… Nous avons assisté (de loin) à son arrivé puis à la découpe du ruban de la nouvelle salle sur grand écran. Environ 1/2 heure plus tard, un cordon de sécurité est mis en place juste devant nous : le Prince Charles va passer. Incroyable ! Mais plus incroyable encore, en passant, il nous a parlé et serré la main !!!… je n’en reviens toujours pas ! Pour ceux qui ne le savent pas, la reine d’Angleterre est le chef d’état du Canada. Alors, serrer la main du Prince Charles, futur chef d’état de la nation, est tout un symbole à nos yeux. Je crois que je n’ai jamais été aussi fière d’être canadienne !

C’est vraiment quelqu’un de sympathique et abordable.

 

Ottawa était franchement pris d’assaut et nous n’avons malheureusement pas réussi à trouver un logement pour ce soir. Nous quittons donc la capitale fédérale à regret. Nous partons vers le nord pour atteindre les Laurentides et plus précisément le Mont Tremblant, station de ski bien connue du Québec.

Nous en profitons pour poursuivre notre rubrique gastronomique. Nous vous présentons une « petite » douceur québécoise : les queues de castors… oups, on dirait bien qu’elles sont emballées… ha, ha, ha…

Ah, on devine un peu plus…

En mode « je protège mon bien »…

Mais ??? Vous n’allez jamais manger un truc aussi gros !

Au temps des sucres (au printemps), un grand plaisir est de se rendre à la cabane à sucre en famille et/ou avec des amis pour déguster toutes sortes de produits cuisinés au sirop d’érable.

Quand il reste une petite place, on finit par la « tire »… (oh, pardon, pour la tire, il reste toujours une petite place !)

La tire (plus épaisse que le sirop d’érable) est étalée tiède sur la neige, puis on l’enroule sur un petit bâton de bois…

C’est bon ?

Heu, on dirait bien que oui…

Bon, nous terminons la journée par des hambourgeois pour tous. Ils sont bien entendu, accompagnés de leurs amis frites et coleslaw. Bon appétit.

Vite, vite… je les ai retrouvés !!!

Ah non, ils ont à nouveau disparus… pfff….