Ca y est ! C’est enfin le jour du départ. Nous quittons la capitale Bretonne vers l’Ouest pour découvrir des coins de Bretagne inexplorés (enfin… inexplorés par les Breizh Beavers).

Notre première étape nous amène sur un des sommets de Bretagne, le Ménez Bré, qui culmine quand même à 302 mètres d’altitude (on ne ricane pas… un jour viendra où les Alpes seront, elles aussi, de très, très vieilles montagnes…) .
Le bivouac est installé pour la nuit et nous attendons tranquillement la fameuse éclipse de Lune…

Notre lieu de bivouac, une belle aire de stationnement herbacée, vide à notre arrivée, est rapidement envahi par une foule ayant eu la même idée que nous pour voir la lune.
Malheureusement, bien que l’endroit soit parfait pour vivre ce grand moment, les nuages gâchent le spectacle. Nous avons la chance de voir 15 minutes d’éclipse malgré tout à la toute fin.

La place se vide, nous voici à nouveau seuls pour passer la nuit sur ce « haut » sommet. Mais, à 2h30 du matin, nous sommes réveillés par une tempête qui nous secoue dans tous les sens ! La tente de toit commence à se démonter… et la voiture à danser…

Devant la violence des éléments, nous replions en toute hâte pour nous réfugier sur un parking dans un village en bas du Menez Bré … C’est bien la première fois (et sans doute pas la dernière) que les éléments nous forcent à quitter aussi rapidement un bivouac. Nous apprendrons quelques jours plus tard que, cette même nuit, des barnums se sont envolés lors d’un festival sur la côte à quelques kilomètres de là.

Après cet épisode malheureux, nous faisons cap vers Carnoët pour visiter la Vallée des Saints. Une fois arrivé sur les lieux, nous faisons une inspection de la tente de toit suite à la tempête de la veille. Ouf rien de grave. Un des arceaux métallique de la bâche extérieure est sorti de ses gonds. Il suffit de le remettre en place et c’est reparti comme en 14.

Nous pouvons donc attaquer sereinement la visite de la Vallée des Saints. Pas moins de 100 statues en granit mesurant chacune plus de 4 mètres sont réparties sur le site.

Nous avons la chance du voir la mise en place de Saint-Piran, 100 ème statue du site, arrivée d’outre-Manche la veille. Mais le vent froid (et le ciel menaçant) nous pousse à faire la visite rapidement.

Le mauvais temps s’installant pour plusieurs jours, nous décidons alors d’aller nous abriter à une trentaine de kilomètres à Trégastel.

Après 2 jours de pluie, le beau temps est de retour. Nous reprenons la route vers la baie de Morlaix afin de suivre la côte Nord de la Bretagne (le fameux pays des Abers) et remonter ainsi jusqu’au bout du monde, c’est-à-dire jusqu’à la pointe du Finistère.

Alors, nous voudrions être très clairs : le terme « bout du monde » est français. En breton, le Finistère est Penn-ar-bed, c’est-à-dire « la tête du monde », donc l’endroit où commence le monde. Petite ballade à Carantec :

Puis passage par St Pol de Leon, Roscoff.

Notre route nous amène tranquillement vers l’Aber Wrac’h (un des abers les plus connus de Bretagne). Sur notre chemin nous croisons de magnifiques vieilles chapelles (et leurs inséparables calvaires) comme celle-ci :

Et commence à se profiler à l’horizon le fameux phare de l’Ile Vierge marquant le début de l’Aber Wrac’h. Toute la famille profite du point de vue, y compris Kastor :

Nous voici face au phare de l’Ile Vierge. Ce phare très connus car il s’agit du plus haut phare d’Europe avec ses 82,5 mètres !!

Au détour d’un chemin et perdue en pleine nature, nous découvrons une magnifique ancienne chapelle et son calvaire (il y en a un peu partout dans le coin) :

Le soir venu, peu après l’installation du campement, Guirec est pris en flagrant délit de dégustation de spécialités non locales (pas à dire : il ne peut pas renier sa nationalité canadienne ce petit…) :

Puis ballade à pied le long de la côte où le phare l’Ile Vierge balaie l’océan de son puissant faisceau lumineux :